Pierre FAU
Pour me souvenir
Mémoire de la guerre 1914-1918 d’un bourgeois castrais
Cahier n° 38 de la Société culturelle – 50 pages – Prix : 10 € – Parution : décembre 2014

Descendant d’une famille protestante de manufacturiers, négociants et banquiers castrais, marié depuis sept ans, Pierre Fau est rappelé en décembre 1914, à l’âge de 36 ans, pour compléter les effectifs des régiments présents sur les champs de bataille, qui ont subi de lourdes pertes au cours de premiers mois de guerre. En avril 1915, il est affecté au 346e régiment d’infanterie, alors positionné dans le secteur de Bois-le-Prêtre. Il restera dans cette unité pendant toute la guerre.
Répondant à un appel à candidature, il est désigné en octobre 1915 comme cycliste de son bataillon, chargé des liaisons entre son commandant, sa hiérarchie et ses subordonnés. Homme de confiance de l’autorité qui l’emploie, tantôt combattant, parfois commissionnaire, un jour poilu de l’avant, le lendemain citoyen de l’arrière, il passe à toutes pédales du héros à l’embusqué, souligne à propos de la fonction un journal de l’époque.
Tel est le cas de Pierre Fau qui voit alterner les situations de relatif confort qu’il affectionne et qui le rapprochent de sa vie antérieure et celles d’extrême tension sur les champs de bataille de la Marne ou de Verdun où il fait montre d’un indéniable courage.
Passant avec beaucoup de chance entre les écueils, il revient dans le Tarn en 1919. En 1922, il éprouve le besoin d’écrire un récit relativement court à vocation personnelle de la guerre qu’il a vécue, pour se souvenir… Il classe par ailleurs dans un album les photos qu’il a conservées, photos d’amateur essentiellement, qui permettent d’illustrer son propos.
Ses héritiers ont mis à notre disposition pour publication ce texte et ces illustrations.
              
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